Quel report modal pour le transport fluvial ?
La Commission Développement durable organisait ce jour une table ronde sur le transport fluvial, autour notamment d’Agir pour le fluvial.
A cette occasion, j’ai souhaité soulever la nécessité d’accélérer le développement du transport fluvial, plus de 10 ans après les conclusions du Grenelle de l’Environnement. Voici ma question :
« Pour le transport de marchandises, le développement du transport fluvial revêt un caractère prioritaire ». Cet extrait de la loi Grenelle I est plus que jamais d’actualité, mais Force est de constater que, 10 ans après, cette ambition est encore à quai.
Les chiffres de l’an dernier ne contredisent pas ce constat puisqu’en effet, le transport routier de marchandises a progressé en France de 10 % en tonne km, ce qui constitue un record en Europe.
Mais doit-on vraiment s’en étonner, vu que pendant de nombreuses années on a pu constater une baisse des investissements liés à la régénération du transport fluvial, l’absence de contrat d’objectifs entre l’Etat et Voies Navigables de France, et l’absence d’interconnexion dans le développement du transport maritime et celui du fluvial.
Pour donner toute sa chance au transport fluvial, il me semble indispensable de redéfinir nos schémas d’urbanisme. At cet égard, ne pensez-vous pas qu’il faudrait organiser les transferts modaux dans le cadre du SRADDET ? Et selon vous, quel seuil de report modal faudrait-il fixer dans l’idéal, pour accélérer le développement du fluvial ?