Erosion côtière : le Bassin d’Arcachon en première ligne
Plus personne ne peut aujourd’hui contester l’évolution de notre littoral. Ce phénomène se manifeste par un processus d’érosion marqué, sur l’ensemble de nos côtes, qu’elles soient sableuses ou rocheuses. Il suffit de l’observer pour en mesurer l’ampleur et la rapidité.
L’instabilité que connaissent nos côtes, en particulier le littoral du Bassin d’Arcachon, met en grave danger les populations de ces territoires, ainsi que les ouvrages et les équipements qui s’y trouvent. Elle constitue une menace pour l’homme, pour l’économie et pour l’environnement. C’est un risque naturel majeur, en particulier dans les zones dunaires.
S’il est bien identifié par les scientifiques le recul du trait de côte est aussi un défi législatif qu’il est urgent de traiter. Il s’agit de créer un cadre juridique approprié à ces zones instables.
Il m’est donc apparu nécessaire de travailler sur une proposition de loi tendant à reconnaître et à encadrer le risque de recul du trait de côte et à établir des règles d’occupation des zones menacées par ce risque.
C’est dans le cadre du groupe de travail « littoral » dont j’ai la responsabilité à l’Assemblée nationale et, du groupe de réflexion « trait de côte », que j’ai engagé, en étroite collaboration avec le ministère de la Transition écologique et solidaire, la préparation de ce texte de loi.