Rapport du budget des Affaires maritimes 2022
Je suis intervenue, mardi 26 octobre dernier en Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, concernant plusieurs questions relatives au budget des Affaires maritimes 2022.
Pour cette fin de mandature, je suis heureuse que ce soit Maïna Sage, Députée de Polynésie française, qui représente si bien les territoires ultra marins, qui porte ce rapport du budget des Affaires maritimes, pour la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, .
Noublions jamais, nous les hexagonaux, que c’est grâce aux Outre-mer que nous sommes la première ZEE dans le monde. Cela nous honore souvent et cela doit nous obliger toujours
Les politiques financées par le programme 205 s’intéressent au navire, au marin et à la mer. C’est un vaste programme qui d’année en année, bugétairement parlant, progresse. Il avoisine en 2022 les 200 millions d’euros avec une augmentation qui dépasse 20 % en Autorisation d’Engagement et en Crédits de Paiement.
Je ne souhaite pas revenir sur les différentes actions qui structurent le programme, mais simplement, sur un sujet qui mérite notre soutien : le brevet d’initiation à la mer, le BIMer.
Il valide un niveau d’initiation aux activités professionnelles et à la culture scientifique et technique dans le domaine de la mer. Cette formation doit être ouverte à tous les jeunes sur l’ensemble des territoires littoraux ou non littoraux Les personnes en recherche d’emplois devraient également pouvoir bénéficier de cette formation.
Ensuite, c’est avec attention que j’ai examiné la question de la décarbonataion du secteur maritime.
De PLF en PLF, nous portons, des amendements visant à encourager les armateurs à utiliser des carburants plus propres, le GNL notamment. Nous soutenons le transport vélique et la réduction de la vitesse des navires. Pour tout vous dire nous avançons à mon gout sur ses sujets trop lentement. La décarbonation du secteur maritime passe également par celle du nautisme. C’est pourquoi je vous propose la création d’un bonus écologique pour la les navires de plaisance neuf ou refiité à motorisation électrique ou hybride.
Enfin dernier sujet incontournable : la lutte contre la pollution en mer. La plus insidieuse des pollutions, donc la plus dangereuse est celle du quotidien. Si nous devons prendre un seul exemple c’est celui du plastique qui envahit notre Océan. C’est un fléau que nous devons éradiquer avant qu’il ne dégrade définitivement les écosystèmes marins.
Dans ce rapport, le travail de Maïna Sage est remarquable : construit sur la bienveillance et la vigilance; construit sur l’engagement et la responsabilité.
Je suis convaincue qu’ici, ou ailleurs nous nous retrouverons pour partager notre volonté commune de porter l’avenir maritime de notre pays et la protection de l’Océan.