Journées Nationales du Droit de la Plaisance et du Nautisme

Le thème était cette année « Nautisme et ports de plaisance : quelles orientations face aux défis de la transition écologique ? ».

Je remercie Jerome Heilikman, Président de Legisplaisance pour son invitation.

L’enjeu économique de la filière nautique est majeur :

La France est le premier constructeur de bateaux de plaisance en Europe et le second au niveau mondial.

Le nombre de plaisanciers atteint aujourd’hui les 13 millions et les immatriculations de bateaux de plaisance augmentent d’environ 12 000 unités par an.

Sur le littoral, près de 473 installations portuaires sont destinées à l’accueil des navires de plaisance.

En eaux intérieures, il est dénombré 556 installations portuaires ou haltes nautiques.

Pas moins de 8 500 km de voies d’eau navigables et d’innombrables lacs ou plans d’eau sont ouverts à la navigation de plaisance.

J’ai souhaité dans mon intervention rappeler mon soutien à la protection environnementale de nos ports de plaisance et à la valorisation de la démarche vertueuse de la filière nautique, notamment par :

– La décarbonation de l’industrie nautique,

– Le verdissement des ports de plaisance,

– L’accélération de la REP des navires de plaisance,

– L’abandon des peintures antifoulings.

Nous devons concilier économie et écologie pour assurer la compétitivité durable de la filière des industries nautiques.

Nous ne devons pas opposer liberté et respect.

La liberté de navigation constitue une composante du droit fondamental de la liberté d’aller et venir et en ce sens sa restriction doit être strictement proportionnée aux risques environnementaux.

C’est dans ce contexte que je suis favorable au développement des Espaces protégés.