clôture des Assises de l’économie de la mer

J’ai rappelé que mon rapport Happy Blue Days présenté, en 2019, au Président de la République, au Premier ministre et aux ministres concernés, faisait déjà état de la volonté des professionnels de la plaisance de s’engager sur des pratiques éco responsables.

Le défi avait été parfaitement identifié : allier passion et préservation du milieu naturel avec une approche globale de la construction à la fin de vie du navire.

Au stade de la construction, il est apparu nécessaire d’encourager la recherche sur l’éco-conception des bateaux afin de valoriser les matériaux plus facilement recyclables.

Au moment de l’achat, il serait opportun de créer un bonus écologique pour soutenir l’acquisition de navires neufs ou refités équipés d’une motorisation décarbonnée.

Lors de l’utilisation du bateau, le recours à l’éco-navigation est préconisée. Il s’agit de retrouver les bonnes pratiques au port, au mouillage et en navigant, mais également pour l’entretien de son bateau, y compris lorsque celui-ci devient hors d’usage.

Nous avons pu rappeler l’importance du soutien à la REP des navires de plaisance. L’APER, l’éco-organisme en responsabilité, doit toujours bénéficier d’un accompagnement financier de l’Etat.

La question cruciale du transport des navires en fin de vie et des épaves est posée. La réponse devrait se faire, en lien avec les collectivités.

Des dispositifs pourraient être déployés pour aider au financement des opérations exceptionnelles de transport (renflouement, grutage, transport exceptionnel…).

Dans le cadre du PLF 2022, je souhaite proposer des avancées sur :

le bonus écologique

le transport des navires en fin de vie et des épaves.

l’éco-conception des bateaux.

Avec 13 millions de plaisanciers et une augmentation de 12 000 unités par an, la filière de la plaisance entend répondre aux enjeux environnementaux sur terre et sur l’eau.