Participation au Conseil National de l’Eau

La Préfecture de la Gironde a pris dernièrement des mesures de restriction d’usage de l’eau pour protéger les cours d’eau secondaires les plus vulnérables et préserver la ressource.

Une gestion raisonnée des usages « accessoires » comme l’arrosage des pelouses par exemple, est fortement encouragée.

Parallèlement le Préfet de la Région Occitanie, en charge du dossier pour le bassin Adour-Garonne, a commandé un rapport sur l’utilisation de l’eau des barrages hydroélectriques.

Face à la pénurie d’eau, plusieurs pistes sont envisagées.

Rappelons qu’à l’horizon 2050 le déficit en eau, sur notre bassin pour répondre aux besoins, est évalué à 1,2 milliards de mètres cubes.

Avec le réchauffement climatique, la gestion de l’eau sera au coeur des problèmes de nos territoires.

Le Bassin d’Arcachon a toujours su préserver cette ressource précieuse. Aussi, je crois que l’avenir de l’eau se construit dès aujourd’hui.

Il doit s’inscrire dans une solidarité de territoire.

C’est pourquoi, j’ai accepté, en qualité de Présidente du bureau du Conseil National de la Mer et des Littoraux, de rejoindre le Conseil National de l’Eau qui verra son instance renouvelée le 8 octobre prochain.

Je pourrai ainsi participer aux grandes orientations de la politique de l’eau, sur les projets d’aménagement et de répartition des eaux.

Je souhaite porter la voix de celles et ceux qui promeuvent une politique générale de l’eau respectueuse des ressources, des activités économiques, touristiques, et de la biodiversité.